Contrat en alternance : bien accueillir les apprenants dans l’entreprise

La formation en apprentissage est un véritable investissement sur l’avenir, tant pour les alternants que pour les entreprises. La formation en apprentissage suppose que les apprenants soient déchargés de tous les aspects matériels afin de pouvoir se concentrer à ces études en alternance. L’entreprise doit donc veiller au bon accueil des apprentis.

Contrat de professionnalisation ou apprentissage, les formalités avant tout

Vous retrouverez sur notre site les explications pour choisir entre contrat en alternance et contrat d’apprentissage. Car bien accueillir les apprentis ou les alternants commence par l’étude approfondie des conditions devant encadrer le contrat de travail de l’alternant. Les contrats d’apprentissage, comme les contrats en alternance, impliquent le respect d’un formalisme strict. Qu’il s’agisse d’un contrat à durée indéterminée (CDI) ou d’un contrat à durée déterminée (CDD), l’insertion professionnelle du jeu implique le respect de cette succession de formation théorique et de formation pratique au sein de l’entreprise d’accueil.

Cela suppose d’avoir désigné le maître d’apprentissage ou le tuteur en fonction du type de contrat signé. Pour la tranquillité des jeunes durant ces formations en alternance, ces contrats de professionnalisation définissent :

  • L’organisation pratique entre Centre de formation d’apprentis (CFA) et expérience professionnelle en entreprise 
  • La qualification professionnelle visée et les modalités d’enseignement du centre de formation, 
  • Le salaire de l’apprenti : le salaire minimum est calculé sur un pourcentage du SMIC mais peut être aussi défini par la convention collective, 
  • Les spécificités applicables dans certaines situations particulières, comme l’offre d’alternance pour les travailleurs handicapés, ou encore conditions spécifiques en fonction de l’âge (formation des apprentis mineurs par exemple)
  • La durée de la période d’essai, au cours de laquelle la rupture du contrat est possible par l’une ou l’autre des parties
  • Le niveau d’exonération des cotisations patronales mais aussi des cotisations sociales,

Embaucher sous-contrat des jeunes diplômés ou des futurs diplômés permet enfin à l’entreprise de respecter le quota fixé par la loi, respect qui a des répercussions sur le niveau de la taxe d’apprentissage.

La formation en alternance, avant tout une question d’état d’esprit et d’ambition

La formation d’apprentis impose à l’entreprise de s’adapter à la situation spécifique des apprenants. Il peut s’agir de demandeurs d’emploi âgés, de demandeurs d’emploi plus jeunes, et le niveau de formation pourra aussi être un critère supplémentaire à prendre en compte : du niveau Bac au Bachelor ou Mastère, en passant par le BTS ou encore le Bac-pro. Dans le cadre d’un contrat, l’alternant acquiert le statut de salarié. Il va apprendre le métier pour obtenir un diplôme par alternance. Pendant les périodes de formation, les tuteurs ont la charge de l’accueil de ce dernier. En fonction des branches professionnelles, le tutorat exige une mobilisation de chaque instant pendant les semaines en entreprise. 

Pendant la durée du contrat, l’entreprise doit veiller à ce que le projet professionnel de l’apprenant puisse se concrétiser. La signature du contrat doit alors amener l’entreprise à faire connaître à ses apprentis sa philosophie, son état d’esprit et sa manière de travailler. Sous contrat d’apprentissage, le jeune doit pouvoir se concentrer pour acquérir une qualification et/ou des certifications professionnelles. Le bon accueil d’un alternant commence donc par un accompagnement complet pour le plonger dans le milieu professionnel.

Organisme de formation et emploi en alternance, un accompagnement personnalisé

Pour les jeunes, les emplois en alternance constituent le plus souvent la première expérience professionnelle. Cette première expérience, dans le cadre de l’alternance, suppose donc aussi que l’apprenti soit accompagné et guidé dans tous les aspects de la vie professionnelle. Il pourra compter sur les services de la chambre consulaire de la CCI ou encore de la chambre de métiers. La finalité professionnelle est à la base de ces contrats de travail. Il en va de même pour les entreprises qui recrutent. Avant d’accueillir un étudiant en alternance, elles se sont fait aider par la chambre des métiers et de l’artisanat ou par d’autres organismes. Recruter un apprenti implique de maintenir le lien entre l’entreprise et l’apprenti dune part, les organismes publics et l’établissement de formation d’autre part. 

L’entreprise doit s’assurer non seulement de la sécurité de l’apprenti (des règles spécifiques peuvent être applicables notamment pour les handicapés (AGEFIPH)) mais aussi de sa sérénité. C’est à l’entreprise de régler tous les problèmes annexes (logement, aides financières, …). Une mission qui n’est pas toujours aisée à accomplir, mais pour laquelle l’entreprise d’accueil pourra se faire aider notamment par le Portail de l’alternance. On pourra ainsi retrouver les offres d’alternance, les entreprises partenaires, les explications sur le rythme d’alternance, les aides à l’embauche pour l’entreprise, … Une véritable bourse de l’apprentissage.