L’alternance en France en 2024 : des tendances à connaître

alternance en France, en 2024

La période estivale constitue l’époque où de nombreux étudiants sont à la recherche de leur entreprise d’accueil pour la rentrée de septembre. L’essor de l’apprentissage et de l’alternance explique cette tendance, qu’entreprises et étudiants se sont appropriée. 

 

 

Les grandes tendances de l’apprentissage en France 

Le gouvernement a multiplié, ces dernières années, les efforts pour faire des études en alternance une voie d’excellence. Les contrats de professionnalisation et / ou d’apprentissage, signés chaque année, augmentent de façon significative depuis plusieurs années.

En 2024, étudier en alternance constitue une véritable alternative séduisante pour les étudiantes et étudiants. Et les entreprises sont pleinement conscientes des avantages d’accueillir un alternant au sein de leurs effectifs. Bien évidemment, ces résultats sont en partie dus aux conséquences de la crise sanitaire du coronavirus. Cette crise a accéléré la généralisation de ce mode d’apprentissage, dans la mesure où il répondait alors aux exigences imposées par la situation exceptionnelle. 

Alors même que la rentrée universitaire s’annonce dans quelques semaines, et que de nombreux étudiants cherchent l’entreprise d’accueil avec laquelle signer leur contrat d’alternance, il est essentiel de faire le point sur la réalité de l’alternance en France. Les chiffres de l’apprentissage de 2022, publiés par le Ministère du Travail, du plein emploi et de l’insertion, permettent de mieux comprendre les enjeux qui expliquent ces évolutions. 

 

 

Atteindre un million de contrats d’apprentissage à l’horizon 2027 !

L’ambition du gouvernement est connue et affichée depuis longtemps : atteindre un million de contrats d’alternance d’ici la fin du quinquennat (2027). 837.000 contrats de ce type ont été signés en 2022 tant dans le secteur privé que public. Cela implique, que si l’objectif est atteignable, l’alternance est rentrée dans les habitudes des étudiants d’une part et des entreprises d’autre part.

Pour conforter cette tendance, soulignons que le nombre de contrats d’alternance dans le secteur privé a été multiplié par 2.7 entre 2017 et 2022, preuve de la mobilisation des acteurs économiques, indépendamment de leur secteur d’activité et de leur taille. En effet, si les très grandes entreprises accueillent aujourd’hui des alternants, la très grande majorité de ces contrats d’apprentissage et de professionnalisation sont signés avec des entreprises de taille plus modestes. 66 % de ces contrats sont soignés avec des entreprises de moins de 50 salariés. 

 

L’apprentissage, un tremplin pour un projet professionnel plus ambitieux !

Les entreprises se sont donc pleinement saisies de cette opportunité, que représente les études en alternance. Les étudiants, eux, ne sont pas en reste.

En effet, l’analyse des contrats signés souligne que 21 % de ceux-ci concernent l’obtention d’un CAP ou diplôme équivalent (une des grandes traditions de l’alternance par le passé), 22 % permettent aux étudiants de poursuivre leurs études jusqu’à un diplôme de niveau BAC + 5 ou plus. Un étudiant ambitieux d’obtenir un Mastère Digital Marketing (titre RNCP reconnu de niveau BAC + 5) peut ainsi privilégier la voie de l’alternance pour parvenir à ses fins. 

Les différentes études, conduites auprès des alternants eux-mêmes, soulignent également qu’au-delà des enseignements, l’alternance leur permet une plus grande ouverture d’esprit et donc une capacité à saisir les opportunités professionnelles qui peuvent s’offrir à eux. 

Étudier en alternance apparait donc comme bien plus qu’un simple choix de financement de ses études supérieures mais comme un tremplin pour renforcer sa capacité à connaître un parcours professionnel ambitieux. Il faut, ainsi, souligner, que les chiffres officiels du ministère le confirment : l’alternance facilite l’insertion professionnelle puisque deux alternants sur 3 sont en poste 6 mois après la fin de leurs études.