Pour l’entreprise, accueillir un alternant représente un enjeu majeur. Non seulement, ce dernier va accompagner, pendant plusieurs mois, l’entreprise dans de multiples projets de développement, mais il peut éventuellement être appelé à rester dans l’entreprise à la fin de son alternance.
Bien préparer l’intégration de l’alternant, la garantie de conditions idéales
Pour l’alternante ou l’alternant, le premier jour dans son entreprise d’accueil revêt une importance capitale. Bien qu’il se soit renseigné en amont sur les valeurs et les principes de son futur employeur, il v se confronter à la réalité du terrain. Et les premiers jugements apparaissent être les plus profondément ancrés dans l’esprit de chacune et chacun.
Pour l’entreprise, l’enjeu est tout aussi important. Accueillir un alternant en BTS MCO (Management Commercial Opérationnel) lie l’entreprise pour deux années, durant lesquelles ce collaborateur devra participer au développement de son entreprise. Aussi est-il indispensable de préparer le poste de travail mais aussi d’informer l’ensemble des salariés de l’entreprise ! Ce premier contact apparaît être primordial et va conditionner la suite de l’alternance de ce nouveau collaborateur. Considéré comme un salarié à part entière, l’étudiant alternant ou apprenti doit pouvoir « trouver sa place ».
Baliser le parcours de l’alternant et organiser son accompagnement personnalisé
Si tous les salariés de l’entreprise doivent être informés de l’arrivée d’un nouveau collègue, mais aussi de son rôle et de sa place dans l’organigramme, le choix du référent se révèle être encore plus crucial. Le maitre d’apprentissage ou le tuteur apparaît être le lien direct entre l’apprenant, la direction de l’entreprise et l’Institut de formation. Les tuteurs, qui doivent nécessairement être volontaires et enthousiastes pour mener à bien cette mission, peuvent, dans certains cas, bénéficier d’une formation spécifique destiné à mieux encadrer les étudiants, qu’ils accompagnent.
De manière plus générale, la feuille de route de l’alternant doit être également définie et lui être présentée en détail lors de son arrivée dans l’entreprise. Les missions précises confiées à cet étudiant devront ainsi être listées et définies, Ce balisage du parcours de l’étudiant assure à l’entreprise de pouvoir compter sur un collaborateur au compétences identifiées et à l’apprenant de pouvoir mettre en pratique les connaissances acquises au cours des enseignements théoriques.
Ne jamais oublier l’objectif ultime d’une alternance : l’entrée sur le marché du travail
A la fin du contrat de professionnalisation et / ou d’apprentissage, l’apprenant aura alors obtenu son diplôme et /ou son titre certifié RNCP. Ce n’est qu’à ce stade, qu’il sera pleinement opérationnel pour les missions, pour lesquelles il a été formé. L’entreprise doit toujours garder à l’esprit cette finalité. Cela permettra, notamment lors de l’élaboration de la feuille de route de l’alternant, de ne pas faire appel à des compétences professionnelles, qu’il est censé posséder à la fin de son cursus. Plutôt que les hard Skill (compétences professionnelles), l’entreprise doit plutôt faire appel à ces qualités personnelles (Soft Skill), tel que l’esprit d’équipe, le sens de l’analyse, la curiosité et la veille technologique, ….
A la fin de son alternance, l’apprenant pourra poursuivre des études (et éventuellement postuler pour rester dans la même entreprise) ou entrer sur le marché du travail. En fonction de l’expérience vécue de cette alternance, l’entreprise pourra aussi proposer à l’alternant de devenir un collaborateur en lui proposant de signer un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée. La décision peut même être prise dans la signature du contrat d’alternance, qui peut alors prendre la forme d’un CDI.