2023 devrait marquer un nouveau record pour ce qui concerne le nombre de contrats d’alternance signés. A quelques jours du début des vacances scolaires, les entreprises doivent, si elles souhaitent s’engager dans cette voie, marquer leur intérêt.
Pourquoi privilégier le recrutement en alternance pour cette rentrée 2023 ?
Les motivations pour une entreprise de recruter un alternant sont multiples. Cependant, lorsque ces acteurs économiques sont interrogées sur les raisons d’avoir choisi d’intégrer un alternant / apprenti dans leurs effectifs, les réponses permettent de dégager les motivations partagées par le plus grand nombre à savoir :
- Une ambition d’optimisation des ressources humaines : Signer un contrat de professionnalisation et / ou d’apprentissage représente un véritable levier RH aujourd’hui. C’est l’assurance d’anticiper un besoin et de privilégier l’intégration lente du nouveau collaborateur.
- Un aspect économique incontestable : Au-delà des exonérations de charges (contrat d’apprentissage) et autres incitations financières, l’entreprise bénéficie en 2023, sous certaines conditions, d’une aide de 6.000 € pour la 1re année de contrat d’alternance.
- Une ambition d’intérêt général : L’ambition d’aider les jeunes à s’insérer dans la vie professionnelle. Cela peut s’intégrer dans une stratégie RSE de l’entreprise mais cette volonté peut être inscrite dans l’ADN même de l’entreprise.
Si les raisons de recruter un alternant en 2023 sont multiples pour l’entreprise, elles se renforcent également au vu des efforts déployés par les autorités publiques pour faire de l’alternance une voie d’excellence.
Comment recruter un alternant et anticiper ses besoins RH ?
La signature d’un contrat d’alternance par une entreprise implique le respect d’un certain formalisme. Contrat de professionnalisation ou contrat d’apprentissage, ces contrats d’alternance sont tripartites entre l’apprenant, l’entreprise d’accueil et l’Institut de Formation ou le Centre de formation des Apprentis (CFA). Si la signature d’un tel contrat ne représente pas de difficultés spécifiques pour l’entreprise, encore faut-il que cette dernière réussisse à identifier les candidats aux profils les plus prometteurs.
La rédaction et publication d’une offre d’alternance reste toujours une possibilité, bien que l’entreprise puisse disposer d’un nombre suffisant de candidatures spontanées. Dans tous les cas le recrutement d’un alternant implique la même rigueur et les mêmes exigences que pour le recrutement d’un collaborateur par une voie plus conventionnelle. En effet, recruter un alternant peut être un véritable investissement sur l’avenir avec une prévision d’embauche de cet alternant une fois ses études supérieures terminées. Le partenariat avec un Institut de Formation comme l’Institut F2i pour les études supérieures informatiques ou commerciales, peut ainsi constituer un atout de taille. Ce sont bien au sein de ces instituts d’enseignement supérieur, que les candidats nourrissent l’espoir de trouver une entreprise d’accueil.
Accueillir un alternant dans l’entreprise, et après ?
Pour les entreprises, l’accueil d’un alternant peut donc être le début d’une longue collaboration. Ainsi, le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation peuvent prendre la forme d’un CDD mais aussi d’un CDI. En revanche, si les entreprises tirent pleinement profit de ce développement de l’alternance en France, les apprenants, eux-aussi, ne peuvent que se féliciter d’avoir suivi cette forme professionnalisante pour leur cursus. C’est ce que confirmait le magazine l’Etudiant en janvier 2023. Ce dernier soulignait, que le taux d’emploi des étudiants 6 mois après l’obtention d’un BTS était de 56 %. Mais ce même taux bondissait à 75 % si les étudiants avaient obtenu ce même diplôme d’État par la voie de l’alternance ? Autant dire, que l’ambition des entreprises de favoriser l’insertion professionnelles des jeunes est atteinte …